JEMIMA + this time for Africa.

prénom reine. région le grand ch'nord. âge 14 ans. où as-tu trouvé mb sur bazzart. qu'en penses-tu il est trop beaau   scénario ou inventé inventé de A à Z. fréquence de connexion Tout les jours pendants les vacances et minimum 4 jours sur 7 en période scolaire. smiley préféré   un ultime mot LOVE U.  

code bottin

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<pris>imaan hammam</pris> jemima adama

welcome to new york

ACCRA, GHANA, 1992
« Je l'ai eu, je l'ai eu, je suis le nouvel ambassadeur du Ghana aux Etats-Unis. » Voilà ce que récitait le père Adama à longueur de journée, agaçant presque sa femme qui s'efforçait de garder le sourire malgré tout. Elle était tout de même un peu froissée de savoir que son mari était plus heureux de cette promotion que de savoir qu'elle était enceinte de leur troisième fille. Monsieur avait été très content aussi mais pas autant que maintenant, c'était peut-être aussi dû au fait qu'il rêvait d'un héritier depuis des années. « Chéri, cesse de faire les cent pas, tu me donnes la migraine. » John s'arrêta et posa un regard amusé sur sa femme. « Tu ne te réjouis donc pas avec moi ? » Dit-il avec une petite mine qui fit rire madame. « Si c'est juste que j'intériorise énormément, moi qui est toujours rêvé de l'Upper East Side. » L'homme leva les yeux au ciel avant de claquer un bisou sur la joue de sa femme et de disparaître de la pièce.

Cette promotion ils en avaient rêvé, les Adama avait beau beaucoup aimé leur Ghana natal comme beaucoup de ghanéens eux aussi voulaient attendre le rêve américain.

NEW-YORK, USA, 1993.
La famille était en ébulition, madame Adama venait de perdre les eaux. Six mois jour pour jour après leur arrivée, celle-ci allait donner naissance à leur enfant. Son mari bloqué à l'ambassade téléphonait toutes les deux minutes à leur garde du corps qui était totalement dépassé. Il semblait très nerveux et zieutait toujours son téléphone, attendant comme à chaque minute l'appel fatidique.

Les deux plus jeunes sœurs s'observaient, elles semblaient totalement perdu. La plus grande essayait tant bien que mal de calmer la petite, il ne manquerait plus qu'elle fasse une crise d'asthme. Elles entendirent un gros boum et levèrent la tête en parfaite synchronisation, leur père venait de débouler telle une furie dans les couloirs de l'hôpital. Le garde du corps se rua sur lui et tenta tant bien que mal de le rassurer.

« Les filles venaient, allons voir votre mère. » Leur souffla John avant de les attraper à l'aide de ses deux mains. Il essayait de dissimuler son stress mais celui-ci restait apparent. Entrant dans le chambre, ils virent leur mère totalement épuisée, elle leur offrit tant bien que mal un sourire. « Il sort pas ? » S'inquiéta la plus grande faisant sourire les deux parents. « Ce n'est pas aussi simple mon bébé mais ne t'inquiètes, il va sortir. »

NEW-YORK, USA, 1999.
« Souriez ! » Les quatre filles offrirent un sourire forcé au photographe avant de se détendre. Leur père avait insisté pour que leur photo soit accroché à l'entrée de l'ambassade, elles n'avaient pourtant rien à voir avec le gouvernement ghanéen mais passons. Depuis la naissance de Jemima une petite nouvelle c'était ajouté à cette bande exclusivement féminine, elle était née deux ans après Jemima. Leur père avait beau espéré un jour avoir un garçon il était tout de même fière de sa petite colonie. « Jeeeem » Jemima posa un regard las sur sa plus jeune sœur. « Bonbons ! » La fillette lui tendit tout son paquet avant de s'enfoncer dans le chaise où elle était assise.

Cette vie ne lui convenait pas du tout, du haut de ses six ans Jemima en avait marre de toujours avoir à faire attention à son image, être élevée par des nourrices parce que ses parents n'avaient pas le temps ou bien de faire l'école à la maison. Elle aurait voulu vivre sa vie de petite fille comme tout le monde. Jemima n'avait presque pas d'amies, les seules qu'elles avaient fréquentaient le même cours de danse qu'elle, la fillette ne les voyaient qu'une heure deux fois par semaine, trop court pour tisser de réels liens.

« Maman c'est comment le Ghana ? » Cette question, Jem' le lui la posait tout le temps, elle semblait réellement intéressée par ses racines et cela plaisait beaucoup à sa mère qui lui adressa un sourire tendre avant de poser son livre. « C'est beau très beau, nous vivions dans une grande maison près de la fôret. Nous possédions un zoo dans le centre-ville, il y avait un grand nombre d'animaux, ta plus grande sœur aimait beaucoup s'y rendre. Notre vie était plus paisible qu'ici, il faisait tout le temps beau.  Je me rappelle que chaque samedi nous organisions un barbecue géant avec tout le voisinage, chacun ramenait un plat traditionnel ghanéen et nous nous installions dans le jardin pour manger. » La mère Adama avait un petit sourire nostalgique en pensant à ses années là. « Un jour je t'y emmènerais, ne t'inquiètes pas. »

please, i want to be an only child

NEW-YORK, USA, 2013.
« Putain mais Jem' t'es plus un enfant je rêve, arrête de jouer les gamines capricieuses, tu n'iras pas dans cette école point. Une école de mode on aura tout vu. » Jemima déposa avec rage sa fourchette sur la table avant de foudroyer du regard sa plus grande sœur, elles étaient constamment en désaccord, ne s'entendaient pas et cela agaçaient leurs parents qui jouer les arbitres entre les deux. « Je t'ai pas demandé ton avis, je te signale que j'ai dix-huit ans et que je fais ce que je veux de ma vie. T'es pas ma mère. » « Je te signale que chez nous les grandes sœurs sont des substituts maternelle, je me dois de veiller sur toi comme sur mon enfant alors tu m'écoutes, tu n'iras pas dans cette école. Maman et papa ne vont pas financer tout tes fantasmes, tu es déjà assez pourrie gâtée comme ça. » Jemima bouillonnait de rage, elle allait exploser à un moment ou un autre c'était certain. Pour qui se prenait-elle ? Comment osait-elle dicter sa vie ? Les yeux rempli de rage, Jem' quitta la table non sans faire grand bruit et ne se priva de crier : « Va brûler en enfer ! Je te déteste ! Je vous déteste tous autant que vous êtes avec vos principes ghanéens de merde et vos allures snobs ! » Et elle claqua la porte. « Et toi tu ne dis rien maman ? Tu vas tout lui passer comme à chaque fois, c'est ça ? » La mère Adama ne savait plus où donner de la tête, elle aimait chacune de ses filles et n'aimait donc pas prendre part à leur conflit. « Nous avons les moyens de lui la payer cette école, laisse-la faire ses propres erreurs. » La cadette secoua la tête d'un air réprobateur. « On ne peut pas la laisser aller dans cette école sous prétexte qu'on a les moyens de lui la payer, c'est absurde. Elle fera des études menant à un boulot stable comme tout le monde, je ne veux pas qu'elle finisse comme les frères et sœurs de mes amis qui vivent aux crochets de leurs parents toute leur vie. »

C'était le début d'une journée terriblement banale chez les Adama. Rien n'allait plus, entre les quatre sœurs régnait une mésentente quotidienne invivable. C'est simple elles ne se supportaient quasiment plus, deux groupes s'étaient même formé : les deux aînées et les deux dernières. La cadette avait beau essayer de jouer les médiateurs, Jemima était complètement bouchée et sa jeune sœur la voyait comme un véritable modèle à suivre.

last chance

MYRTLE BEACH, USA, 2014.
Les vacances de la dernière chance. Voilà comment les avaient baptisé le père Adama. Il espérait qu'en passant plusieurs semaines dans l'année ensemble ses filles se rapprocheraient et formeraient à nouveau le quatuor de leur enfance mais n'était-il pas déjà trop tard ? L'amour familial était-il réellement plus fort que tout ? A vous de le découvrir. L'histoire des filles Adama n'est pas terminé, à vous de découvrir leurs secrets, mêmes les mieux cachés.