EMINGWAY + u.c

prénom Kelly région Canada âge 23 ans où as-tu trouvé mb Face de livre qu'en penses-tu 10/10smiley préféré     fréquence de connexion 4/7 scénario ou inventé Inventé un ultime mot BOOMCHAKALAKA

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<pris>scott eastwood</pris> a. téo-noham emingway

La vie ce n'est pas toujours facile.

« Mais maman il est où papa ? » Ma mère me regarda déçu d'avoir à me le dire, mais mon père était bien loin d'être parfait. Sa consommation d'alcool grandissait à chaque jour. « Il est sorti mon chéri. » Elle me fit un petit sourire triste et me dit : « Allez dors bien ! »Elle me borda du mieux qu'elle le pouvait. Tel une mère qui donne du réconfort à son enfant.  Ma mère se dirigea vers la porte de ma chambre puis la referma ensuite. À l'âge que j'avais je ne pouvais rien comprendre de tout ce qui se passait. J'étais déçu de ne pas voir mon père quand j'allais m'endormir, mais en même avais-je vraiment le sentiment d'ignorance ? Je n'étais probablement pas l'enfant le plus intelligent, mais je savais une chose. C'est que rien n'allait entre mes parents et j'ignorais quoi faire pour ma mère qui souffrait.

En vieillissant j'ai compris rapidement que cette maladie était nuisible pour une famille. « Téo ! Tu vas te ramasser un peu ! La garderie c'est terminé ! » J'étais assis dans ma chambre à faire quelques travaux scolaires quand mon père marchait croche de la veille entra dans ma chambre en presque panique. Les yeux mes tournèrent, j'en avais marre. Il s'approcha de moi en se rendant bien vite compte que je ne lui répondais pas. Ça le fâchait et cela ce voyais. Je continuai à écrire mes devoirs puis d'une main mon père poussa toutes mes choses sur le sol. « Tu m'entends petit con ? » Sans rien dire je ramassai mes trucs sur le sol et me leva en direction la cuisine. Je n'avais pas envie de lui parler puis encore moins de lui faire face. Surtout qu'il sentait l'alcool à plein nez s'en était dégelasse. Au moment où je vins pour sortir de ma chambre, sa main se posa sur mon bras. Il me tira dans ma chambre me prit à la gorge, il me regarda droit dans les yeux et dit : « Tu m'entends pas quand je te parle ? T'es sourds ou quoi ? » Un sourire s'afficha sur mon visage. J'avais peut-être que quinze ans mais j'étais plein de malice. De plus, il me faisait chier au plus haut point alors pourquoi je me serais fait chier à l'écouter. « Tu vas me lâcher merde ! T'es fou ! Tu vas me tuer ! » La voix étouffée par sa main qui pesait sur ma gorge. Puis ma mère entra en catastrophe dans ma chambre. « PAUL ! TU VAS LE LÂCHER ! » Histoire de le faire revenir à lui-même elle le gifla puis il me lâcha. J'en avais le souffle coupé pour la centième fois. Au lieu de faire ce qu'il me demandait je ne l'écoutais pas. Alors, voilà on en arrivait là toutes les fois. Mon père se retourna vers ma mère et la gifla à son tour. Mon coeur s'arrêta en même temps que le sien. Je n'eus pas le temps de reprendre mon souffle que je sautai à mon tour à la gorge de mon père.

« Monsieur Emingway, vous pouvez vous avancer à la barre. » Je m'avançai donc sans rien dire, les menottes aux pieds et aux mains, parce que oui j'avais presque battu à mort mon père qui nous battait tous les soirs moi et ma mère. Contrairement à lui j'écopai d'une peine de cinq ans dans un centre de détention pour jeune délinquant. Tandis que lui s'en sortait avec rien. Ma mère avait divorcé depuis le dernier incident, mais elle était encore victime de harcèlement de sa part. Elle s'était aussi fais un nouveau copain très gentil. Ça me faisait tout drôle de les voir ensemble, mais tout ce qui comptait c'était que ma mère soit heureuse.  S'en faisait peur de la voir toujours aussi craintive. Elle ne dormait plus le soir, elle avait peur qu'il entre chez elle comme cela et lui fait du mal mais heureusement qu'Anthony était là pour elle. Ma mère était rendue à un point de non retour. Les médecins la bourraient de médicaments pour le stress, pour la dépression, des calmants, etc. Belle famille me direz-vous ! Après cinq ans de détention juvénile pour agression, ma priorité était le collège. J'avais terminé le lycée et j'en étais rendu là dans ma vie. J'avais des études à entreprendre et je  devais reprendre ma vie en main.

Tout le monde peut reprendre sa vie en main.

« Ax' bouges ton cul on sort c'soir ! » me dit mon ami qui venait d'entrer en trombe dans ma chambre en compagnie de Charlie, sa soeur. Je sentie mon cœur fit des bonds dans ma poitrine. Je l'aimais bien elle, cependant était-se de l'amour que j'avais pour elle ? J'en savais que trop rien. En fait, je dois dire qu'à vingt-deux  ans je ne savais pas vraiment ce que je voulais. Du moins en ce qui concernait les filles, l'amour, le sexe, ma carrière. J'étais largement perdu entre les petits plaisirs de la vie et à savoir ce que j'allais faire de ma vie. Soit de réaliser mon rêve de devenir militaire ou encore j'allais rester un adulte immature à faire la fête. Je dois dire que le choix était difficile, non pas parce que j'avais envie d'être un raté, mais parce que je constatais que nos choix de vie étaient mis rapidement sur le tapis, alors que nous étions si jeune. Comment on peut établir un plan de carrière, sans réellement se connaître nous-même ?  Mon beau-père me faisait pression , il savait pourquoi j'avais une réelle passion, mais il ne voulait pas non plus me pousser à bout.  Il avait appris à me connaître avec les années. Il voulait que je sois certain. Cependant, il s'organisait au moins pour que mes notes et ma santé soit ce qu'Il y a de meilleur pour que je puisse réussir dans ce que j'excelle ! Justement ce soir-là je devais étudier, sauf que la présence de Charlie et de Shawn me donna envie de laisser tout ça. Les bras derrières ma tête, allongé sur mon lit, je regardai Shawn : « Nah j'vais pas m'en sortir si je file en douce. Désolé pas c'soir ! J'dois réviser. »  Shawn me regarda incrédule puis me poussa en bas du lit. Je replaçai mes cheveux et soupirai : « C'est bon j'ai compris j'me bouge ! Sauf que j'dois me changer avant. »

Après ma détention juvénile et mes études terminées je me suis enfin décidé. L'armée américaine était mon but premier. C'était ce que je voulais faire devenir militaire, servir mon pays. J'avais de l'ambition que pour ça. J'avais la santé et la forme que demander de plus. Mon beau-père était fier de moi, alors que moi je me sentais mal de partir vu l'état de santé de ma mère. Son cancer l'achevait de plus en plus et moi j'allais me battre pour mon pays. Je me sentais lâche et surtout inutile pour elle, mais elle tentait du mieux qu'elle le pouvait de me rassurer, de me dire que tout ce j'allais entreprendre dans la vie était tout ce qui avait de meilleur pour moi. Que j'étais le meilleur des enfants qu'elle eut pu avoir. Elle me faisait peur, bon sens, elle parlait comme si elle était morte. Dieux du ciel ! Est-ce que j'allais partir puis elle serait morte à Mon retour ? J'en savais que trop rien, mais je n'avais plus envie de partir. En même temps j'essayais de me convaincre que je ne faisais pas ça que pour mon pays, mais aussi pour ma mère, celle qui est fière de voir son enfant réaliser son rêve. J'allais me battre pour elle.

J'avais choisi ma vocation dans l'armée et j'étais maintenant tireur d'élite. J'étais demandé partout par l'armée ce qui me demandait souvent de voyager. Sauf qu'avant de reprendre officiellement du service et d'entamer une mission très importante, j'eus le droit à une permission spéciale de quarante-huit heures. C'était parfait pour moi. Tout ce que je voulais c'était d'aller voir mes copains, de passer du temps avec eux vu le temps et la distance qui nous séparait. Lorsque j'arrivai aux États-Unis, je me rendis compte que Shawn n'était pas là, lui aussi militaire, il était parti en mission. Mon sac vert en main et mon habit de militaire sur le dos, je m'approchai de Charlie le sourire aux lèvres, celle pour qui j'aurais donné ma vie et que je ne trouve pas le moyen de lui dire … Je la regarda et ajouta : « Il est parti ?  » Dis-je en me pinçant les lèvres un peu déçu. Bon sang, pas moyen de le voir celui-là depuis qu'il s'est enrôlé. J'haussai les épaules et ajoutai  en passant mon bras autour de son coup. « Tant pis ! Il ne sait pas ce qu'il manque, d'ailleurs on va prendre un verre où ? Je crève de soif moi ! » J'étais déçu que Shawn ne soit pas présent avec nous ce soir-là, mais en même temps je dois dire que de me retrouver seul en compagnie de Charlie ne me déplaisait pas vraiment.  Nous prirent un taxi jusqu'à chez elle ou j'allai me changer vu que la soirée ne s'annonçait pas pour que j'ai l'air d'un militaire en tout temps. J'allais prendre un verre et faire la fête et voilà ! Je prie une douche rapide et Charlie m'emmena dans un petit bar tout près. Je regardais partout autour de moi, les gens étaient de la partie et l'ambiance était tout à fait parfaite !  J'enfilai quelques verres et Charlie  aussi. D'ailleurs l'alcool fit rapidement son effet sur nous.  Je me sentais étourdis et surtout saoul et très attiré vers Charlie. Bon sang elle devait limite me trouver fatiguant de la regarder avec les yeux pétillants et de toujours la toucher. D'ailleurs lorsque nous furent rentré, ça n'en resta pas là entre nous. Nous passèrent la nuit ensemble sans vraiment se soucier de quoi que ce soit. J'attendais ce moment, c'est vrai sauf que je n'aurais jamais imaginé une fin aussi moche que celle que je lui ai offert. Je suis parti en douce le lendemain sans un mot ni même un baisé rien. La gêne c'était emparé de moi et le boulot m'attendait. J'étais un connard c'est vrai … Je le regrette, j'aurais préféré pouvoir rester avec elle et être allongé avec nu, dans un lit, une journée de temps à lui caresser les cheveux.

Quelques mois plus tard. J'eue à peine le temps de regarder autour de moi que j'entendis une explosion. J'entendis aussi quelqu'un crier mon nom et bordel j'étais allongé sur le sol, sonné et la jambe coincé sous un morceau de béton. L'édifice derrière moi fut la cible d'une bombe et moi j'ai manqué de chance. Je ne sentais plus rien, tout ce que je voyais c'était mes équipiers s'agiter autour de moi, alors que moi j'étais étourdis et je voyais double. Je fus rapidement transporter aux urgences pour me faire opérer. Disons qu'où j'étais les hôpitaux ce n'est pas comme aux USA. J'avais besoin d'être rapidement opéré, je fus donc transporter  au État-Unis  où on m'opéra d'urgence. Je rentrais à la maison plus tôt que je  l'aurais cru. Je fus plongé dans le coma au moins un bon six mois et maintenant je suis dans un centre de réhabilitation pour ma jambe. Je déteste ça, mais un jour à fois. Je me promène en fauteuil et  plus ça va plus j'ai l'impression de me laisser aller. Que je ne suis plus moi. Ça ne fonctionne pas comme je l'aurais voulu et surtout ma jambe me fait atrocement mal. Je suis seul, je n'ai pas daigné contacter Charlotte encore. Je suis réveillé depuis quelques mois, mais puisque je suis dans ce centre et que je ne lui ai pas dit au revoir avant de partir je m'en veux.